Sara Oswald

Sara Oswald pratique le violoncelle et la montagne. Les musiques de son nouveau solo Bivouac font défiler les différents visages de ces paysages, vécus, pensés. Vagabondage, entre pulsation lente, parfois rapide.

On dit qu’il faut environ deux semaines de marche en montagne pour que l’esprit commence à ralentir et se cale au rythme de la respiration. Sara Oswald est une grande marcheuse. Elle pratique la montagne, comme d’autres arpentent les villes, elle bivouaque, elle monte sa tente, prépare le feu qui fait monter le café dans le grand silence minéral ; elle assiste alors aux déploiements des aubes et des crépuscules, aux passages du jour à la nuit.

La violoncelliste convie dans ses musiques avec vue d’autres instruments (pédales d’effet, voix, piano ou wurlitzer, petit synthétiseur OP1) et d’autres artistes (Julian Sartorius, Franz Treichler, Patrice Moret, Bertrand Siffert, Marcin de Morsier) pour faire résonner l’ampleur de l’horizon, intérieur, extérieur.  Le temps avec soi.