Collectif moitié moitié moitié
Comme nous l’explique la classe bourgeoise qui détient les pouvoirs économiques, politiques et médiatiques (c’est pas nous qu’on le dit, c’est la sociologie) : LES CAISSES PUBLIQUES SONT PLEINES DE DETTES. Il nous faut donc trancher dans les dépenses, parce que LA DETTE PUBLIQUE, C’EST MAL. Mais pas d’inquiétude : on va remonter un brin l’âge de la retraite, fermer un ou deux petits hôpitaux, réduire un chouïa le coût du travail, et tout ira bien.
Mais attendez une seconde : est-ce que vraiment la dette publique, c’est mal ? Et en fait, WOAW, ATTENDEZ DEUX SECONDES, c’est quoi, la dette publique ??
Un spectacle sur la dette publique, vraiment ? En pleine déprime financière et nerveuse, le Collectif moitié moitié moitié a décidé d’arrêter de ne rien comprendre aux théories économiques qui structurent notre vie sociale. Il part à la recherche d’équations rigolotes, de jolies balances budgétaires et d’une brutale envie de réinventer le monde. La Grosse Déprime fait péter les caisses publiques à grands coups d’explications énervantes et de chansons a cappella style « barbershop » qui font du bien, dans une esthétique XVIIe siècle bien décalée.
Texte, mise en scène, jeu : Cécile Goussard, Adrien Mani, Matteo Prandi, Marie Ripoll
Direction assistée : Clémence Mermet
Oreille interne, regard externe : François Renou
Composition : Lucien Rouiller
Création lumière, régie : Guillaume Gex
Scénographie : Lucie Meyer
Assistanat scénographie : Charlotte Nicolas
Costumes : Augustin Rolland
Administration et production : Samuel Bezençon
Production Collectif moitié moitié moitié
Coproductions Casino Théâtre de Rolle, Les Scènes du Grütli Partenaires Oriental-Vevey, Théâtre 2.21, Centre de culture ABC
Soutiens Loterie Romande, Etat de Vaud, Ville de Lausanne, Pro Helvetia Fondation suisse pour la culture, Fondation Leenaards, Corodis, Fonds culturel SSA, Fondation Ernst Göhner, Pour-cent culturel Migros
© Crédit photo : Aurélia Thys