Compagnie Alors Voilà
Laissons les échecs exister en tant que tels. Les grands comme les petits, ceux qui n’ont pas permis à leurs auteur·rices de rebondir, ceux qui les ont fait rester à terre. Car oui, même si c’est gênant, pourquoi toujours devoir apprendre de nos erreurs ?
Après Y a pas de mal, leur premier spectacle consacré à la masturbation, Amélie Vidon et Alenka Chenuz abordent à deux, par le biais de l’humour clownesque qui les caractérise, la question de l’échec. Un tabou d’une nature bien différente mais non moins révélateur de ce qu’on choisit de (se) dire ou de ne pas (se) dire.
Ça tombera pas plus bas entremêle des récits de foirades petites ou grandes, issus d’interviews qu’elles ont menées en amont. Sur scène, elles relèvent la dimension gênante des échecs, non pas pour les tourner en ridicule, mais pour leur permettre d’exister en tant que tels, et accepter qu’ils puissent être un point d’arrêt, une impasse.
Conception, mise en scène, jeu : Alenka Chenuz, Amélie Vidon
Collaboration artistique : Sarah Calcine, Adrien Mani
Costumes : Augustin Rolland
Création lumière : Marco Hollinger
Scénographie : Analyvia Lagarde
Conception des effets magiques : Pierric Tenthorey
Composition musicale : Albert Chinet
Coaching vocal : Estelle Vidon
Administration : Adrien Mani
Production : Compagnie Alors Voilà
Coproduction : Comédie de Genève, L’Echandole et le soutien du Théâtre 2.21
Soutiens : Canton de Vaud, Ville de Lausanne, Loterie Romande, Pro Helvetia, Fondation Ernst Göhner, Fondation SIS, Migros Pour-cent culturel
© Crédit photo Angini Pai